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Abberations

Début du calvaire judiciaire

Le recours juridique a eu des conséquences sur mon plan thérapeutique. L'un de mes points les plus problématiques était mon langage et la mastication. En raison d'une microcéphalie, ma boîte crânienne a arrêté de se développer dès l'âge de 9 mois.  A 4 ans le Dr Righetti, orthodontiste, a observé que mon palais était creux tel que celui d'un bébé de 9 mois ce qui m'empêcha de sentir les aliments et j'avalais souvent de travers. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours de la  difficulté au niveau de la mastication.  Suite à cette observation, l'orthodontiste a proposé une solution.   

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24heures,2000

L'idéal aurait été d'extraire quelques dents et appareiller la cavité buccale afin de baisser et élargir le palais. Cette opération aurait pu diminuer mon handicap mais le coût était de 20'000 CHF. Grosse somme que mes parents ne pouvaient pas assumer. Ni la Zurich Assurance, ni le CHUV, ni l'Etat de Vaud n'ont accepté de financer. Par conséquent, j'ai commencé à subir le manque d'assistance du responsable du dommage. La décision du Conseiller d'Etat M.Puidoux a interrompu net la prise en charge financière de Zurich Assurances me privant du suivi thérapeutique minimum. Je fréquentais une institution à cette époque, qui suite au non paiement a suspendu la physiothérapie pendant plus de 5 ans malgré deux attestations médicale des docteurs Junier et Dutoit qui stipulait qu'il fallait maintenir la physio. 

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24heures,2002

La cinquième année, ma mère a apprit que ma cyphose était fixée. Sans compter toutes les absences thérapeutiques nécessaire à mon handicap.


Nous avions mandaté un avocat dès ma naissance. Malheureusement, celui-ci était en arrêt maladie et il a été remplacé par son collègue. Et là, encore nous nous interrogeons sur la question de savoir si notre avocat travaillait vraiment pour nous ou pour la partie adverse. Aujourd'hui, une nouvelle situation a un peu répondu à notre question.

Lorsque nous avons été devant les tribunaux, 8 ans après, on nous a donné une liste d'expert afin de savoir si oui ou non il y a eu une erreur médicale. Nous avions en face de nous l'avocat de l'Etat de Vaud, un ancien bâtonnier, enseignant à l'université qui a utilisé l'injustice au détriment de mes droits. Malgré tous ce qu'ils ont essayé de manigancer pour ne pas prendre en charge mes frais les experts ont retenu les violations des règles de l'art. Par conséquent, le responsable du dommage devait s'engager. A ce moment-là, Maître Rusconi a engagé l'Etat de Vaud à une réparation en nature. Réparation qui ne signifie rien. Et c'est là que nous avons fait face au pire... 

L'audition des témoins

Valse à trois temps...les témoins étaient tous en faveur de la partie adverse. 

Curieusement, Maître Shaulmontet n'a pas listé les personnes qui auraient pu jouer un rôle en notre faveur tels que le médecin en prénatal, la sage femme du prénatal, la puéricultrice en observation lors de l'accouchement ou même Dr Michelis qui m'avait réanimé et confirmé mon hémorragie cérébral. Toutes ces personnes n'ont pas été entendu. Lors de cet audience, le Dr Launer a été frappé d'amnésie, il ne se souvenait pas de ma naissance alors qu'il a été un très grand soutien pour ma maman pendant mon coma. Et pour couronner le tout, la sage femme qui a eu ce geste contre nature dans la salle d'accouchement a totalement disparu. Même interpôle ne l'a pas retrouvé...Encore heureuse que les expertises ont été en notre faveur.

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